La fin de cette coupe du monde est sujette à quelques polémiques d’après tournoi qui peuvent paraître anodines, mais qui font cependant parler d’elles, surtout après les prestations de l’équipe de France, sacrée Championne du monde depuis le 15 juillet, mais dont les performances restent discutées par de nombreuses personnes…
Que ce soit pour se faire remarquer, pour faire le buzz, pour donner son avis ou encore pour régler des comptes, les commentaires et critiques fusent et c’est bien souvent le sélectionneur Didier Deschamps qui se retrouve au cœur de ces polémiques. Petit retour sur les dernières histoires qui font couler de l’encre en cette fin de première semaine post-mondiale.
C’est tout simplement au micro de RMC et à celui de BFM TV que Noël Le Graët, président de la Fédération Française de Football, a confirmé la présence de Didier Deschamps jusqu’à la fin de son mandat, comme il était déjà prévu avant la fin de ce mondial. Il explique et confirme alors : « On a un contrat jusqu’à 2020. Même quand ça allait un petit moins bien, j’ai dit qu’il serait présent jusqu’à cette date. Là, il a gagné, et de quelle façon ! C’est vraiment quelqu’un qui travaille énormément. ». Une occasion pour le double vainqueur de la Coupe du monde, en termes de joueur et de sélectionneur, de continuer dans sa lancée et de viser donc peut-être une prochaine victoire à l’Euro, histoire d’essayer de réitérer exactement la même chose que pour 1998.
Il faut dire qu’après sa victoire en Coupe du monde, Didier Deschamps vient de profiter d’un gros capital confiance auprès de la FFF. Une confiance énorme de la part de son président, Noël Le Graët qui a également témoigné dans journal L’Équipe, en faisant bien comprendre qu’il ne fermait vraiment pas la porte à une éventuelle prolongation du sélectionneur : « On verra. Avec Didier, on a l’habitude de déjeuner ou de dîner et les choses se font naturellement. Cela dépend des envies des uns et des autres. On verra en septembre ou en octobre. C’est la bonne personne à la bonne place. Après, il faut voir s’il peut y avoir des envies d’autre chose. Mais je ne l’ai pas senti pour le moment. ».
Didier Deschamps s’est exprimé également dans une longue interview qu’il a accordée au journal Le Parisien. Et c’est Christophe Dugarry qui fera les frais de sa remarque, ce dernier ayant été vivement critiqué par le sélectionneur des Bleus après avoir déclaré quelques maladresses dans la presse. Didier Deschamps résume alors : « Ce n’est pas fini uniquement avec lui. Dugarry ose dire que je prends la France en otage. Cela dépasse l’entendement. Il dit ce qu’il veut, il a son émission radio. On a vécu des choses ensemble donc je sais qu’en termes d’état d’esprit, sincèrement, j’ai vu beaucoup mieux. Mais bon, ce n’est pas grave. J’ai bientôt 50 ans et je ne fais plus semblant. Si on devait se voir avec Duga, ça ne serait même pas bonjour, bonsoir. Chacun sa route, chacun son chemin. C’est clair. ».
Didier Deschamps réagit en fait ici particulièrement aux propos polémiques de Christophe Dugarry qu’il avait alors lâché sur les ondes de RMC en mai dernier, dans sa propre émission. Le champion du monde 1998 avait déclaré que Didier Deschamps était un sélectionneur qui prenait en otage cette équipe. Les propos de l’animateur-footballeur seront sans appel : « L’argument de Deschamps pour ne pas prendre Benzema est un mensonge depuis des semaines. Celui qui consiste à dire que c’est dans l’intérêt sportif. Mais Benzema a démontré qu’il avait sa place dans cette équipe. Il va falloir que Didier Deschamps aille très loin dans cette coupe du monde. Il faudra assumer ce choix, car on prend un petit peu en otage l’équipe de France. C’est le choix de Didier Deschamps, mais ça va au détriment de l’intérêt collectif. Quand on a un attaquant qui a gagné quatre Ligues des champions et qui n’est pas en équipe de France parce qu’il a ‘mal parlé de Didier Deschamps. Il nous explique qu’aujourd’hui c’est plus dans l’intérêt de l’équipe de France, non c’est plus dans son intérêt à lui. C’est comme ça… ».
Fort de constater que Didier Deschamps en veut toujours à Adrien Rabiot, on constate cependant qu’il lui en veut moins qu’à Christophe Dugarry. Pour Duga les portes du coeur de Didier sont fermées, soudées et cadenassées, alors que la porte est encore ouverte pour Rabiot : « Je ne dis pas non pour paraître catégorique. Mais ce qui m’a profondément déçu, c’est qu’il puisse avoir une telle attitude par rapport à ce que représente ce maillot. Même si je lui accorde le fait que ce n’est peut-être pas le seul responsable. Il fait partie d’une génération qui a beaucoup de mal à s’excuser, c’est comme ça. Je ne vais pas faire un cas particulier. Je peux comprendre l’immense déception de ne pas y être. Mais de franchir la ligne, par rapport à ce qu’il a fait, pas seulement à moi, mais aussi ses partenaires. Ce qui n’enlève en rien la qualité du joueur, mais ça non, ce n’est pas possible. ».
À l’image de Didier Deschamps, Noël Le Graët a accordé une interview ce vendredi 20 juillet au petit matin dans la presse. On a pu lire par exemple dans le journal L’Équipe que le président de la FFF n’acceptait pas vraiment les critiques. Il expliquera : « Plus on avançait, plus on se rendait compte que les gens se trompaient. Sur les premiers tours, les « petites » équipes sont bien préparées physiquement. On ne met plus de raclées. Après, si l’équipe de France a mal joué, j’aimerais bien que les « spécialistes » viennent me montrer comment on aurait pu mieux faire. ». Un message clair et limpide à l’encontre de ceux qui critiquent, mais ne proposent pas de solutions pour autant.
Dans le Parisien, toujours dans l’entretien qu’il a accordé au quotidien, il est également revenu sur les critiques publiées un peu partout sur le jeu de l’équipe de France et sa légitimité de droit au titre de champion du monde. Il explique : « On a rencontré une très belle équipe de Belgique qui nous a fait souffrir. Apparemment, ils n’ont pas regardé la finale de la Coupe du monde. Tant pis pour eux. Cette Coupe du monde était à part. Je l’ai constaté dès le début. Elle n’a pas donné raison aux équipes qui avaient une grande possession du ballon. Nous avons fait mal. ».
Deschamps semble donc plus motivé que jamais de ne pas lâcher ses Bleus et ses convictions, et de les emmener le plus loin possible lors de la prochaine étape sur son tableau de chasse : le titre de champion d’Europe pour nos chers voisins français. Une occasion supplémentaire de surveiller de près ce prochain tournoi et de miser judicieusement sur Bet777 ou encore sur betFIRST !