L’Espagne est arrivée à passer ce mur défensif dressé par une équipe d’Iran qui s’est montrée combative. Mais si la Roja a souffert un long moment, elle arrivera cependant à trouver la faille pour marquer contre l’Iran le but du 1-0, mercredi au Mondial-2018. Ce sera alors au travers d’un but, que l’on peut particulièrement définir comme chanceux, que Diego Costa offrira la victoire à son équipe. Une victoire bien placée qui permet aux Espagnols de rejoindre le Portugal en tête du groupe B et surtout de se rapprocher à grands pas des huitièmes de finale de Russie 2018. Faites chauffer les bonus de paris sportifs, car les belles équipes se démarquent de plus en plus dans ce tournoi.
Diego Costa, qui a été déjà l’auteur d’un magnifique doublé contre les Portugais (3-3), a marqué hier soir son 3e but dans cette Coupe du monde. Mais il l’aura fait quasiment sans le faire exprès. En effet, un but inscrit sans le vouloir, grâce à un défenseur iranien qui lui a dégagé le ballon sur le genou à la 54e minute de la rencontre.
Une erreur fatale, une occasion en or qui permet alors à l’Hispano-Brésilien de jubiler en fin de match : « J’ai eu un peu de chance sur le but mais j’en suis heureux parce que c’était un match très disputé. Les Iraniens étaient repliés derrière et nous savions qu’il fallait être patients. ».
On assiste alors ici à un but qui ne reste pas vraiment esthétique, mais qui a parfaitement résumé le style du match qui se déroulait sur le gazon russe ce soir-là : un match poussif où l’Iran a défendu ses cages avec acharnement.
Ce dernier arrivera même à étouffer le jeu espagnol, ratant de peu un fantastique hold-up sur un but refusé à Saeid Ezatolahi après consultation des arbitres vidéo pour hors-jeu à la 63e, alors que la « Team Melli » célébrait déjà son exploit ; les plongeant alors immédiatement dans une joie frustrée qui résumera bien au final le ressenti des spectateurs devant cette bouillie de football. Un match difficilement supportable pour les oreilles, car servi dans un bourdonnement entêtant et assourdissant de « vuvuzelas », ces trompettes popularisées au Mondial-2010 qui ont certainement dû rappeler finalement de bons souvenirs aux Espagnols, puisque c’était l’année de leur sacre…
La Roja a fait le travail et a surtout honoré l’essentiel de sa première mission : obtenir une première victoire qui lui permet du coup de rejoindre le Portugal avec ses 4 points en tête, devant l’Iran qui n’en avait que 3. De plus, elle aura l’avantage d’affronter le Maroc, une équipe déjà éliminée, lors de la dernière journée. Elle tentera alors de se qualifier pour assurer la première place de la poule. Pas d’inquiétude donc pour l’Espagne qui verra donc une place dans le tableau final assurée, même en cas de match nul.
De l’autre côté de la concurrence ibérique, le Portugal, qui a été en fait le bourreau de ces Marocains dans l’après-midi (1-0) grâce à Cristiano Ronaldo, devra quant à lui affronter une équipe d’Iran qui ne sera sûrement pas agréable sur le terrain. Les Portugais risquent de ne pas marquer si facilement contre cette équipe qui a donné tant de fil à retordre à l’Espagne mercredi 20 juin. Il faut dire que ce match était plutôt confus et brouillon, avec une première période qui a bien plus ressemblé à une mauvaise caricature d’attaque-défense qu’à une rencontre fluide et dominée. On retrouvait sur le terrain des Espagnols tournoyant autour de la surface tels des Zébulon et cherchant en vain une ouverture pour marquer, et des Iraniens qui dégageaient les ballons à l’emporte-pièce…
Des situations incommodantes qui influençaient alors sur le jeu des défenseurs centraux Gerard Piqué, dont c’était la 100e sélection, et Sergio Ramos, qui se sont alors trop souvent retrouvé dans les quarante mètres adverses face à un surnombre de joueurs iraniens. On pouvait assister alors à un temps de jeu effectif pour cette première période incroyablement bas, l’Iran cassant le jeu au fur et à mesure.
Il ne faut pas occulter que la Roja aurait pu tout perdre dans ce match. Et elle le savait, en témoignent par exemple les nombreuses actions tentées dans ce contexte où le danger est souvent venu du côté du meneur espagnol Isco. Omniprésent, avec David Silva, les deux hommes ont multiplié les occasions pour tenter de conclure, mais ce sera alors sans succès lors de la 19e, 25e, 30e, 42e, 45e+1. Mais alors qu’il était confronté à son tout premier casse-tête de la compétition, le tout frais sélectionneur Fernando Hierro a décidé de n’absolument rien changer sur le terrain. Et grand bien lui en a pris puisque la suite de la rencontre lui donnera finalement raison.
Alors qu’il n’avait plus de jus dans les jambes au bout d’une heure de jeu, Andrés Iniesta a tout de même réussit à puiser on ne sait où une inspiration, qui lui permettra alors de percer plein axe et de servir Costa qui pivotera alors judicieusement, avant de contrer par hasard et sans le vouloir, le dégagement d’un défenseur à la 54e minute. Il expédiera alors ce ballon de la victoire au ras du poteau.
Mais l’Espagne s’est alors fait une frayeur à la 62e minute. Elle a bien failli chuter en effet, après avoir dominé le match, suite à un but sur une reprise d’Ezatolahi dans les cages de David de Gea. Un but qui sera alors immédiatement fêté comme il se doit par tous les remplaçants iraniens qui envahiront la pelouse du stade, histoire de célébrer ce qu’ils voyaient déjà comme l’accès à un titre mondial ; mais qui sera annulé par l’arbitre d’un coup de sifflet désenchanteur, alors que ce dernier a écouté dans l’oreillette ce que lui glissaient ses collègues installés devant la vidéo. Un but annulé pour hors-jeu et une équipe d’Iran désabusée qui verra son sélectionneur Queiroz déplorer ensuite : « Je pense que nous méritions un peu plus à la fin du match. », qui ne manquera pas cependant de saluant « l’attitude guerrière de ses joueurs, qui auraient dû ramener quelque chose. ».
L’Espagne peut alors remercier la VAR qui lui permet de tenir ici sa victoire et ce 22e match consécutif sans défaite, pour le plus grand plaisir des parieurs en ligne sur des sites de bookmakers comme Bet777 et betFIRST.