Il semblerait que nous plongions prochainement vers un système de bourses pouvant être attribuées aux sportifs médaillables. En effet, Claude Onesta, qui devrait diriger la future cellule de la haute performance, a expliqué qu’il avait parmi ses objectifs prioritaires d’identifier les sportifs médaillables en 2024. Une recherche qui aura pour but de leur attribuer des bourses, histoire de leur permettre de rester concentrés sur leurs objectifs plus efficacement, comme il l’expliquera auprès de l’AFP qui nous relate alors l’affaire depuis hier matin, le jeudi 8 novembre 2018. Une occasion de motiver les troupes et de voir toujours plus de bons athlètes performants pour vous permettre de remporter toujours plus de gains lorsque vous pariez sur eux sur des sites comme Circus.
L’ancien sélectionneur des Bleus en handball souligne également : « L’une de nos actions prioritaires, c’est d’essayer de doter les sportifs médaillables de revenus leur permettant de se concentrer essentiellement sur leur entraînement pendant les années précédant les Jeux olympiques. ».
Il faut bien avouer qu’à tout juste six ans de Paris-2024, les champions concernés sont plus ou moins déjà connus. Aucun ne risque de devoir les inventer, ce qui n’empêche en rien la nécessité d’effectuer un travail d’identification qui sera alors forcément nécessaire. Claude Onesta s’interroge alors : « On peut être champion d’Europe et absolument pas médaillé potentiel aux Jeux olympiques. Pour autant, est-ce qu’un champion d’Europe n’est pas performant ? De même, la génération d’après, la relève, est beaucoup plus difficile à identifier. ».
Histoire de mieux cerner ce projet concrètement, pour les médaillables cela signifie qu’ils auront le droit à une bourse. Claude Onesta explique alors : « a minima des revenus autour de 3.000 euros par mois, pour ne pas avoir besoin de travailler à côté, avoir la garantie d’un logement, pour se concentrer uniquement sur son projet sportif. ». On sait déjà que cette aide pourra s’ajouter à des dispositifs déjà existants. Un cumul intéressant donc pour compléter par exemple les revenus proposés par les sponsors ou les subventions accordées par des collectivités locales.
On se souvient d’ailleurs qu’il y a un peu plus d’un an de cela, en octobre 2017, un rapport de l’Inspection générale Jeunesse et sports (IGJS) avait pointé la situation de « la majorité des sportifs de haut niveau parfois médaillés au plus haut niveau mondial qui cumulent leurs préparations sportives et leurs études ou un travail à temps partiel pour des volumes qui dépassent soixante heures par semaine, 48 semaines par an pendant plusieurs années; le tout avec une couverture sociale très incomplète et des revenus modestes et précaires. ».
Si vous ne le connaissez pas, sachez que Claude Onesta est né le 6 février 1957 à Albi, et qu’il est un excellent entraîneur de handball français connu et reconnu. Manager général de l’équipe de France masculine depuis 2016, après en avoir été l’entraîneur, de 2001 à 2016 il est aujourd’hui considéré comme le meilleur entraîneur d’équipe nationale de l’histoire du handball chez nos voisins français.
Il faut dire qu’il possède, avec son homologue russe Vladimir Maksimov, l’un des plus beaux palmarès d’entraîneur de handball. Il a permis à son équipe de remporter des titres dans les compétitions majeures, les Jeux olympiques, les championnat du monde et même championnat d’Europe. Au total, Claude Onesta a mené la France à dix finales. Chose encore plus exceptionnelle, parmi ces 10, 9 ont été remportées et une seule sera alors perdue. Ce sera face au Danemark aux Jeux olympiques d’été de 2016, à Rio de Janeiro. La dernière a été remportée face à la Norvège, lors du Championnat du monde 2017 qui s’est déroulé en France, alors qu’il était présent en qualité de Manager. Une rencontre qui avait fait exploser les cotes sur Bwin.
Mais le moment le plus important pour ce coach sera très certainement celui du Championnat d’Europe 2006. Ce dernier marque en effet le handball français de son empreinte indélébile en parvenant à réaliser un objectif que son prédécesseur n’avait pas réussi à remplir. Il remportera en effet une médaille dans un championnat d’Europe. Une compétition réputée comme étant la plus difficile. Il faut bien avouer que rien n’était joué d’avance, le handball étant un sport dont les grandes nations sont toutes européennes. Objectif sera alors rempli de la plus belle des façons. Il remporte le titre européen en battant en finale l’Espagne, les champions du monde en titre, après avoir éliminé en demi-finale les très virulents champions olympiques croates.
Frédéric Jugnet et Hervé Madoré, les deux inspecteurs auteurs de ce rapport appelaient à « faire basculer de manière pleine et entière les sportifs de haut niveau dans la catégorie des salariés ou des travailleurs indépendants. ». Ils avaient noté à cette occasion que « Ces sportifs sont des professionnels au vu de leur compétence et du temps consacré à leur activité. Mais ce sont des travailleurs sans revenus, des sportifs aidés qui ne portent aucune revendication structurée quant à leur statut. ».
On apprend donc aujourd’hui que Claude Onesta prévoit en fait environ 300 sportifs médaillables éligibles au dispositif. De plus, si on inclut la relève, on pourra chiffrer de 600 à 700 le nombre de potentiels sportifs habilités à pouvoir profiter de ces bourses. En conclusion et pour appuyer sa proposition, il explique que : « Cette garantie doit aussi permettre d’avoir de l’exigence vis-à-vis des sportifs. ». De bons projets prometteurs qui vous permettent de mieux parier judicieusement sur de très bons sportifs sur des sites comme betFIRST.