Dimanche 3 juin 2018, nous avons pu assister à une rencontre plutôt surprenante en guise d’amuse-bouche pour ce prochain mondial 2018 qui se déroulera du 14 juin au 15 juillet 2018 en Russie. En effet, on a pu constater qu’un des favoris de cette prochaine rencontre ne s’est pas montré plutôt à la hauteur de ce à quoi on s’attendait sur le terrain. L’équipe d’Espagne n’a en effet pas vraiment brillé face à la Suisse et il nous paraît donc intéressant de revenir sur ce match, d’autant plus que c’est le genre de rencontre qui nous permet d’évaluer la santé et la coordination d’une équipe nationale, juste avant la compétition la plus prestigieuse du football international : la Coupe du Monde ! Retours sur le match et analyse d’une situation qui n’a pas fini d’inquiéter certains supporters de la Roja qui risquent de vouloir bien plus de leur équipe dans les jours à venir.
Si vous avez parié en ligne sur Bet777 hier pour ce match et tout misé sur celui qui était censé être favoris, alors vous devez éprouver une certaine amertume à l’encontre des Espagnols et ressentir une étrange et drôle de migraine au réveil. On a en effet assisté à des prestations de bien piètre qualité sur le gazon hier soir de la part d’une équipe d’Espagne qui s’est donc montrée plutôt décevante, ayant été tenue en échec par la Suisse (1-1) dimanche à Villarreal. Même si cela était dans l’optique d’un simple match de préparation pour la Coupe du monde, l’Espagne ne sera pas parvenue à détruire la Suisse, gardant cependant son statut d’invaincue depuis 19 matchs.
On a pu contempler une rencontre pendant laquelle la Roja s’est montrée plutôt dominatrice, mais aussi particulièrement maladroite. Une sélection un peu molle qui n’est pas parvenue à forcer ce qui pouvait s’apparenter à un coffre-fort pour la défense suisse. Un résultat final de (1-1) dimanche, en match de préparation au Mondial 2018, qui laisse un peu tout le monde sur sa faim, mais qui permet néanmoins aux Espagnols d’enchaîner une 19e rencontre d’affilée sans défaite. Un petit point positif qui reste bon apprendre à quelques jours d’envol vers Russie.
Le temps n’était pas de la fête du côté de Villarreal pour cette rencontre hier soir. Mais les intempéries sur le terrain n’ont pas empêché l’équipe de Julen Lopetegui d’ouvrir le score à la 28e minute, sur une assez belle volée limpide du jeune latéral Alvaro Odriozola. Un joueur que nous vous conseillons donc de surveiller sur les sites de paris sportifs. Mais malgré cette ferveur et cette action, l’équipe de la Roja ne parviendra pas à se mettre à l’abri de la Suisse qui égalisera alors à la 62e minute, par une frappe de Ricardo Rodriguez sur une grosse boulette du gardien David de Gea.
Ce match, aussi amical qu’il soit, est en quelque sorte comme une petite piqure de rappel utile pour la sélection. On s’est en effet retrouvé face à une équipe d’Espagnols touchée par une sorte d’euphorie et d’excès de confiance après leur démonstration offensive contre l’Argentine (6-1) en mars, mais qui devra pour le coup très vite redescendre sur terre. Et elle l’a très bien compris très certainement ce dimanche soir, où la Roja a dû affronter cette fois un bloc discipliné et surtout particulièrement massif et solide. De toute évidence, et si on en juge par les cotes sur betFIRST, la Suisse devrait donner du fil à retordre au Brésil, lors de son match du 17 juin pour la première place dans le groupe E.
Côté groupe, l’Espagne commencera quant à elle sa compétition dans le groupe B, avec une première rencontre le 15 juin face au Portugal de Cristiano Ronaldo. Une rencontre qualifiée de choc ibérique, qui verra le champion d’Europe en titre faire preuve cependant de quelques incertitudes qui persistent concernant le onze de départ de Lopetegui ; surtout suite à cette démonstration de dimanche sur le terrain.
La Roja devra donc faire preuve à une situation actuellement plutôt incommodante. Elle a en effet des doutes à lever, et devra le faire impérativement lors du deuxième et dernier match de préparation des Espagnols qui se déroulera samedi 9 juin 2018, contre la Tunisie et à Krasnodar en Russie.
Ménagé, au même titre que le capitaine Sergio Ramos après leur finale de Ligue des champions remportée avec le Real Madrid, Isco manquait en effet à l’appel sur le gazon du stade de la Cerámica à Villarreal. De même que Dani Carvajal, blessé quant à lui à la cuisse et Sergio Busquets victime d’une gastroentérite, manquaient tout deux cruellement aux Espagnols.
Mais cela ne justifie en rien le fait que l’Espagne ne se soit pas montrée à la hauteur hier soir, ne parvenant pas à creuser l’écart et ratant de belles occasions en fin de rencontres. Parmi ces ratés, on peut par exemple citer la malheureuse reprise de Jordi Alba, ciblée à côté après un ciseau raté de Costa à la 59e. Sans compter la bourde profitable à la Suisse : en effet, cette dernière a profité d’un inhabituel et involontaire cadeau de De Gea, pour égaliser grâce à Ricardo Rodriguez à la 62e minute de la rencontre.
On assistera ensuite à une fin de match particulièrement interrompue par de nombreux changements et dans lesquels l’Espagne n’arrivera plus à se démarquer, poussant en vain jusqu’à un semblant d’espoir, lorsqu’une frappe enroulée de Nacho n’ira trouver que l’extérieur du poteau dans le temps additionnel (90e+1). Fort de constater que ce dimanche, on a pu assister à une sorte de premier avertissement sans frais pour la Roja, qui même si elle reste à ce jour toujours invaincue en 19 matches sous la direction de Lopetegui, a du souci à se faire si elle ne s’améliore pas pour le démarrage de Russie 2018 dans quelques jours…