Par un communiqué de ce 27 février 2018, la confédération européenne de football (UEFA) a informé que l’ancien joueur de Marseille Samir Nasri était suspendu six mois. La raison avancée c’est une « violation des règles antidopages ». C’est un élément nouveau dans le CV de l’un des plus doués joueurs français de sa génération, mais aussi l’un des plus détesté par le public français.
Agé de 30 ans, Nasri a vu sa carrière enduré aujourd’hui un coup d’arrêt à nouveau. La sanction est intervenue après quatre semaines suivant la rupture de son contrat avec le club turc Antalyaspor.
Le footballeur français est puni après s’être livré à un traitement intraveineux de vitamines dans un établissement hospitalier privé dans le Nord des États-Unis d’Amérique en 2016. A l’époque, il jouait au FC Séville. C’est une pratique interdite par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Il aurait pu être condamné pendant quatre longues années par l’AMA.
Actuellement libre de tout contrat avec un club de foot, l’ancien international français est dans des circonstances sans incidence sur carrière de grand footballeur pronostiqué sur lui.
A l’instar de Zinedine Zidane, Samir Nasri est né à Marseille avec comme poste milieu offensif et faisait partie du lot des futurs successeurs de de l’ancien numéro 10 des Bleus. Cependant, Nasri n’a jamais eu la même trajectoire que ce soit en équipe de France ou en club.
Avec les bleus, Nasri n’a plus connu de convocation depuis cinq longues années. Il n’a marqué que 5 buts avec la sélection française en 41 matches. C’est une histoire troublée. Pour son premier gros challenge, l’Euro 2008, le prodigieux jeune joueur avec un bel avenir s’est permis de se mettre à dos certains plus anciens dans le vestiaire. Parce qu’il s’était permis de s’asseoir sur une place généralement réservée à un certain Thierry Henry, star et joueur cadre de l’équipe à l’époque. C’est un geste qui peut sembler anecdotique dans d’autres domaine mais qui dans le football ressemble à un crime de lèse-majesté… t, il se voit alors étiqueter de « sale gosse ».
Cette image a été confirmée pendant l’Euro 2012 lorsqu’il jubilait son but marqué contre l’Angleterre en mimant un« ferme ta gueule » en s’adressant à un informateur du journal L’Equipe. Il prenait les critiques de ce dernier très acharnées sur sa personne. Entre temps, Samir a insulté un autre journaliste, à la suite de l’élimination du tournoi en quart de finale. Ici, le ton était plus élevé. Deux coups de sang qui suffisent que l’ancien joueur d’Arsenal soit plusieurs matchs par la Fédération française de football.