Nous commençons cette semaine avec une légère surprise en volley puisque les Polonais viennent de signer le doublé en championnat du monde. Que d’émotions lorsque les Polonais ont en effet fêté la victoire en finale du Mondial de volley, alors qu’ils étaient face au Brésil le 30 septembre 2018 à Turin !
Les Polonais ont en effet créé la surprise et surtout la sensation en conservant leur titre de champion du monde de volley hier, dimanche 30 septembre 2018. Et ce sera essentiellement grâce à une victoire éclair sur le Brésil, 3 à 0 (28-26, 25-20, 25-23), en finale à Turin.
Il est intéressant de relever que cette équipe signe donc ici son troisième sacre, après 1974 et 2014 et que cela reste cependant une agréable surprise pour tous. Surtout si on rembobine sur les dernières performances de l’actuel champion du monde qui, depuis sa victoire d’il y a quatre ans de cela, n’avait pas vraiment montré un jeu si fantastique que ça. On se souvient que devant son public et déjà face aux Brésiliens, la Pologne était réellement passée à côté de tous les grands rendez-vous et surtout de toutes les grandes compétitions internationales. On se souvient même qu’elle avait subi l’humiliation d’une élimination en huitième de finale l’an passé lors de l’Euro, un championnat qui était alors organisé chez elle. Il faut dire que question médaille d’or en 2018, tout le monde sportif et des parieurs en ligne sur des sites de bookmakers comme Circus voyaient plus le Brésil, les États-Unis, la Russie ou encore la Serbie, voir même la France…
Il faut bien avouer que ce pays ne s’est pas toujours montré souverain pendant ce tournoi. On se souviendra par exemple qu’il a notamment perdu contre la France au 2e tour et que les Polonais sont devenus euphoriques en arrivant à Turin pour la phase finale. Un mental d’acier qui leur permettra alors de balayer la Serbie 3 à 0 ; avant de renverser (3-2) la grosse équipe des États-Unis qui seront alors finalement médaillés de bronze au grand damne des parieurs en ligne sur betFIRST qui les voyaient en or.
Ce qui ne les empêchera pas de continuer sur la lancée en effectuant lors de cette dernière finale d’hier, le match parfait. On retrouvera un grand Brésil, qui n’a jamais été absent de toutes les finales majeures depuis 2002, que ce soit en JO ou en compétitions mondiales. Un pays qui inclut 5 titres et qui s’est cependant empalé dans le contre des Polonais. Le Brésil ne parviendra jamais alors à réussir à déstabiliser leur réception et se donnera l’illusion au travers de deux uniques sursauts, qui seront cependant trop tardifs, car en fin de premier et troisième set. On peut dire que la Pologne à totalement effacé le Brésil qui n’a donc tout simplement pas existé ce jour de finale. Et c’est d’autant plus surprenant que les Européens partaient avec un sérieux handicap : celui d’avoir terminé leur demi-finale contre les États-Unis (3-2) samedi à près de minuit, alors que les Sud-Américains se reposaient quant à eux depuis longtemps à l’hôtel.
Si les Polonais ont conservé leur titre, ce n’est pas que par pure question de chance. En effet, comme pendant toute la durée du tournoi, la Pologne a pu s’appuyer sur un grand joueur. Elle a su faire confiance au pointu Bartosz Kurek, qui s’est alors montré intenable et surtout intraitable au filet avec ses 24 points à lui tout seul. Il faut dire que cet athlète surpuissant de 2,05 m, tout juste âgé de 30 ans, était déjà le leader de l’équipe de 2009. Une sélection à l’époque qui avait donc remis la Pologne sur le devant de la scène, notamment en gagnant l’Euro après une flagrante traversée du désert de pas moins de vingt années. 20 ans qui peuvent paraître comme une éternité dans l’un des pays du monde où le volley est le sport en fin de compte le plus populaire.
Mais l’équipe a également bénéficié de lignes arrière extrêmement solides. On retrouve par exemple son libéro Pawel Zatorski, qui se montrera excellent en réception et en défense. Le groupe comptera également sur le très technique Michal Kubiak, plutôt efficace à l’attaque et en réception, qui endossera alors le rôle de très bon passeur lors de la compétition et surtout lors de cette finale.
Cette finale a été une vraie surprise, surtout du côté des cotes et des parieurs sur Bet777 qui voyaient plus sacré le Champion olympique à Rio : le Brésil. Mais il s’agit cependant d’une suite logique lorsque l’on a pu constater avant la rencontre que ce dernier avait en effet abordé ce Mondial avec moins de certitudes que d’habitude. Un doute et une faiblesse annoncée suite à l’absence de l’attaquant Lucarelli, une pièce-maîtresse de la sélection brésilienne. Sans compter la retraite du légendaire entraîneur Bernardinho, remplacé par Renan Dal Zotto.
Mais si les sites de paris sportifs voyaient le Brésil gagnant, c’est essentiellement parce que tout le monde pensait qu’il avait fait le plus difficile en écartant la Russie mercredi dernier, le 26 septembre 2018, mais c’était bien évidemment sans compter sur la dangereuse équipe polonaise qui lui chipera alors le titre au dernier moment en finale.