Joyon vient de remporter la Route du Rhum

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Nous commençons la semaine avec une bonne nouvelle pour Francis Joyon qui remporte la Route du Rhum et qui nous donne à tous, du haut de ses 62 ans, une bonne leçon de courage et surtout de vie. La force de l’âge était au rendez-vous et le skipper français, sur son bateau Idec Sport, peut à présent fêter dignement sa victoire aujourd’hui, même s’il l’a déjà fait à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, le samedi 10 novembre 2018.

Francis Joyon la force de l’âge

C’est une très belle histoire que nous vous contons ce début de semaine. Une histoire pleine de sens, de courage et une leçon de vie à ne pas oublier. En effet, à 62 ans et pour sa 7e participation, Francis Joyon vient de remporter pour la première fois de sa carrière la prestigieuse Route du Rhum. C’est une très belle récompense pour ce marin d’exception tenace et obstiné, que l’on peut voir doté d’un physique impressionnant. Il est vrai que Joyon est un sacré bonhomme, mais qu’il est également par-dessus tout un passionné, plutôt préoccupé ces dernières décennies par la mer.

Mais certains parieurs en ligne sur des sites comme NetBet ne se sont pas laissés duper en se fiant aux allures tranquilles de Joyon. Ils ont misé à juste titre sur celui qui est tout simplement, sur le papier et sur les océans, un performeur hors pair. Grand bien en a pris à ces parieurs puisqu’il s’est encore une fois montré comme un compétiteur redoutable.

Le skipper aux multirecords

Il faut dire que cela fait déjà de nombreuses années qu’il vogue à coups de records sur toutes les mers de la planète.

On se souvient très bien par exemple, en 2004, qu’ il avait déjà signé un exploit retentissant. Il avait effectivement amélioré le record du tour du monde en solo de plus de 50 jours. Un événement en soi pour lui qui marquait son empreinte dans l’univers de la course en voile d’une circumnavigation en 72 jours et 19 heures.

Compétiteur dans l’âme et passionné de navigation, il n’a eu de cesse ensuite de se frotter à tous les records en mer, avec les traditionnels moyens du bord qui sont proposés habituellement.

Patrice Lafargue, patron d’Idec, souligne à cette occasion en ne manquant pas d’éloge à son sujet : « Le premier record du monde qu’il a fait avec nous en 2004, le bateau avait 22 ans et il a porté le record à 72 jours, ça donne une belle image. Quand on a la passion, l’énergie et l’envie, ça peut faire la différence parfois. ».

Francis Joyon le loup de mer

Il faut dire que Joyon s’est préparé pour cette Route du Rhum depuis l’année dernière, lorsqu’après un dernier coup d’éclat autour du globe en janvier 2017, il a enlevé le Trophée Jules Verne en un temps ahurissant de 40 jours et 23 heures. Il signera ici et pour l’occasion un record du tour du monde en équipage. Excusez du peu !

Ce n’est pas pour rien que la cote de ce navigateur ne fait que grimper lorsqu’il est en compétition sur des sites de bookmakers comme Unibet.

Si on remonte encore un peu plus loin, il y a 4 ans de cela, on le retrouve, terminer 6e de cette course mythique. Un trajet qu’il a affronté à de maintes reprises et qu’il n’avait encore jamais gagné, jusqu’à hier dimanche 11 novembre 2018. Le reste de ses résultats sur cette course est tout aussi flatteur avec une 10e place en 1990, deux malheureux abandons en 1994 et 2002, mais aussi deux fois 6e en 1998 et 2014 et enfin une fois 2e en 2010.

Mais parmi ces faits marquants, on sait que cet homme à la carrure impressionnante, n’a finalement jamais oublié sa toute première fois, comme il se souviendra : « J’ai récupéré une épave, plus que ça, c’était deux coques abandonnées qui faisaient 21 m de long. Et 15 jours avant le départ, les organisateurs ont décidé que les anciens bateaux devaient se conformer aux nouvelles normes alors qu’il y avait une tolérance qui avait été acceptée. J’ai traîné les pieds, je me suis dit que peut-être je pourrais le faire en pirate comme Bruno Peyron et Hervé Laurent, qui avaient le même problème avec de vieux bateaux. ».

Il continuera en racontant : « Mais on m’a fait comprendre que si je partais en pirate, je devrais énormément d’argent. J’ai dû couper à l’arrache sur le départ. Ç’a été des conditions moralement difficiles, j’étais un pestiféré, pour le sponsor aussi. Avoir réussi à surmonter ça, j’étais content. ».

Concluant ensuite, à l’image des vieux marins qui racontent leurs histoires de navigations aux jeunes enfants au bord d’une cheminée dans une maison de briques abritant tout le monde du froid et du vent : « Et là, ça s’est compliqué, on m’a dit : la qualification n’est plus valide, il faut faire une nouvelle qualification. On était quatre jours avant le départ et il y avait mauvais temps non stop. J’ai eu un circuit à faire en Manche, je suis revenu avec toutes les voiles déchirées, le bateau plein d’eau. C’était l’avant-veille de la course mais malgré tout ça, ça reste un super souvenir. Pour un jeune coureur qui débutait dans le métier, c’était une satisfaction d’avoir réussi à tout surmonter, j’avais fini 10e. ».

Cette belle histoire est en fait à l’image de ce personnage qui peut paraître parfois bourru. Un marin qui a prouvé de nombreuses fois qu’il avait de la peine à faire des compromis, souhaitant rester un inconditionnel fidèle à la vision de la voile qu’il a eue gamin. Une vision qui lui permet encore aujourd’hui, comme nous venons d’assister ce week-end, d’être toujours aussi performant.

Mais si vous pariez en ligne sur Bwin, attendez-vous à pouvoir continuer à le faire sur ce marin sexagénaire qui, s’il n’a pas particulièrement envie de rallier la nouvelle génération à bord de ses bateaux volants, continue à profiter cependant d’un esprit toujours rebelle. Non conformiste dans l’âme, il compte un temps retourner dès à présent sur les records qui sont, comme il le souligne si bien… si « chers à son cœur. ».

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