Nous sommes à la veille de la rencontre entre la France et la Belgique pour une seule place en finale de cette coupe du monde 2018. Une occasion pour nous de comparer cette fois, non pas les Bleus aux Diables Rouges, mais plutôt les deux sélectionneurs de cette affiche de mardi 10 juillet. Pleins feux sur le duel Martinez-Deschamps, deux sélectionneurs prépondérants, mais aussi différents.
Nous y sommes ! Nos Diables Rouges vont affronter les Bleus de l’équipe de France mardi soir en demi-finale de la Coupe du Monde en Russie. Si l’affiche est prestigieuse, elle n’en reste pas moins une rencontre qui porte assurément le sceau de deux personnes de l’ombre : deux sélectionneurs qui sont aussi connus et adulés que les joueurs eux-mêmes. Du côté de notre équipe nationale, nous retrouvons donc l’innovant Roberto Martinez. Un homme qui a particulièrement surpris tout le monde au pays et dans la presse sportive, avec ses choix tactiques discutables. Mais il sera parvenu cependant à élever le niveau de ses hommes, à la surprise générale. De l’autre, on retrouve chez les Français le pragmatique Didier Deschamps. Un solide ex-joueur et champion du monde qui gère ses troupes de mains de maître, n’hésitant pas à hurler sur ses joueurs sur le terrain et prédisposé à les faire monter doucement en puissance.
Roberto Martinez s’est donné pour mission de se démarquer de son prédécesseur, Marc Wilmots, et on peut dire qu’il a respecté son ambition et accompli sa mission dès son arrivée après l’Euro 2016 à la tête de la sélection. Il faut dire qu’il était temps que l’ancien sélectionneur laisse sa place, alors qu’il était ouvertement critiqué pour son incapacité à changer son plan de jeu. À présent, le Catalan a pris sa place et siège sur un trône en faisant preuve d’une flexibilité tactique qui fait particulièrement envie à tous les observateurs de ce mondial.
Les bons résultats s’enchaînent malgré ses belles paroles lors des conférences de presse et surtout son choix d’installer un dispositif en 3-4-2-1 qui reste efficace et surtout très intéressant. Mais le sélectionneur ne modifie plus ses plans et son objectif est à présent de renforcer les automatismes avec son équipe de base. C’est une stratégie qui trouble et suscite l’incompréhension chez les observateurs, mais qui se montre cependant efficace. Et même si les interrogations sont légion, il semblerait que Martinez s’en moque et que le fait de ne pas s’en soucier rend légitime le fait que son équipe enquille les victoires les unes derrière les autres et qu’elle vit donc parfaitement bien ces choix stratégiques.
Mais son dernier coup de maître sera celui de s’offrir le scalp du grand favori de la compétition. Pour terrasser le Brésil en quart, il lui fallait tout naturellement oser quelque chose. Et le sélectionneur des Diables Rouges l’a fait. Un résultat qui prouve de nombreuses choses, comme le fait qu’il a une confiance aveugle en ses hommes, mais aussi que cette confiance est totalement réciproque. Il a montré aussi qu’il était un excellent tacticien et qu’il peut donc enfin compter sur un groupe incroyablement talentueux qui a toutes les cartes en mains pour viser les sommets. Mais ce ne sera pas facile, car sur son chemin se dressent les Bleus et…Didier Deschamps.
Le qualificatif qui colle le plus à la peau de ce tacticien discret est très certainement « joueur de l’ombre. ». Didier Deschamps connaît la musique, sait comment se déroule une coupe du monde et sait surtout la gagner puisqu’il est passé par là lors du fameux sacre de 1998. Si nous devons nous inquiéter de cet homme et de son équipe, c’est tout simplement parce qu’il a gagné en plus dans ses années folles, une Coupe du Monde certes, mais aussi un Euro avec la France, deux Champions League avec Marseille et la Juventus, notamment.
Il faut bien avouer que sa retraite en termes de joueur et son passage sur le banc de touche n’ont pas vraiment changé la donne de Didier Deschamps qui reste un incroyable « winner », une personne qui est née pour gagner et qui ne se satisfera jamais du beau jeu, ayant pour ultime but d’aller plus loin, de toujours vouloir plus et donc de soulever des titres. Peu importe la manière, ce qui compte pour lui ce sera toujours le résultat.
Alors qu’il était un fantastique meneur d’hommes en tant que joueur, le sélectionneur des Bleus a dirigé efficacement sa 80ème rencontre à la tête de la France contre l’Argentine, est s’est montré comme d’habitude sous son plus beau jour : celui d’un tacticien hors pair. On peut assurément dire qu’il n’a plus besoin de prouver qu’il connaît son métier.
Sa tactique ne bouge plus vraiment, signe que son équipe type se dessine. Mais si les Bleus n’ont pas vraiment montré leur plus beau visage pendant les phases de poule, elle a cependant mis en avant son état d’esprit, sa solidarité et sa façon de réagir avec plutôt du succès contre les équipes de plus en plus puissantes au cours de la progression dans le championnat. Une efficacité et un jeu collectif qui lui permettent de venir à bout de l’Argentine et lui permettront de fignoler sa gestion face à l’Uruguay. Des preuves incontestables que la France est devenue dangereuse et que notre équipe de Belgique devra donc se méfier de sa puissance et de sa force.
Mais Deschamps est malin, malicieux, mais surtout prudent. Il y a fort à parier que, même si son équipe est sûre de ses forces, il est certainement en train de se demander quelles surprises notre cher Martinez va lui réserver mardi soir. On est tous impatients et on ne vendra pas la mèche ! Commencez à présent à surveiller les cotes et à parier en ligne sur Bet777 ou à profiter des nombreux et nouveaux bonus proposés aux nouveaux joueurs sur betFIRST !