Grand bouleversement du côté de la Fifa qui veut limiter les prêts de joueurs et également, par la même occasion, réformer les transferts dans la lancée. Nous vous invitons à voir en détail cette nouvelle très importante qui risque de faire couler beaucoup d’encre dans les jours à venir.
On vient d’apprendre que la Fifa envisage sérieusement de limiter considérablement le nombre de joueurs prêtés par un club. Mais elle envisage également de créer une chambre de compensation, histoire de tout naturellement redistribuer l’indemnité de formation et les commissions des agents. Tout ceci entre en compte dans un projet dont l’objectif est d’effectuer une réforme des transferts, selon une source proche de l’AFP qui vient de divulguer l’info jeudi 13 septembre 2018.
Le projet est simple et précis selon cette source. La Fifa prévoit en fait de limiter « entre 6 et 8 » le nombre de joueurs qu’un club peut prêter chaque saison. Il ne fait aucun doute que l’on retrouve ici une mesure qui vise très certainement à garantir l’équité sportive entre clubs. C’est d’ailleurs une occasion pour également endiguer un phénomène qui voyait de nombreux clubs, plus particulièrement italiens et anglais, engager un grand nombre de joueurs pour finalement les prêter aussitôt dans la foulée.
Mais ce n’est pas tout, car la Fifa projette également de se pencher sur une autre proposition. Celle de la création d’une chambre de compensation qui serait alors gérée par une banque. Cet établissement bancaire aurait alors la charge de collecter et de reverser aux clubs formateurs les indemnités de formation prélevées sur chaque transfert effectué. Un contrôle total et encadré. Mais ce projet n’est pas nouveau et avait déjà été proposé il y a quelque temps déjà. Il s’agit en effet d’une chambre de compensation, dont la création a déjà été évoquée par le passé. À la tête de cette initiative, on retrouvait en effet le Français Jérôme Champagne, qui soumettait alors cette proposition lors de sa candidature à la présidence de la Fifa face à Gianni Infantino. Une chambre qui serait également chargée de reverser les commissions aux agents.
Une réforme n’allant pas sans une autre, la Fifa envisage aussi de réinstituer un examen pour l’obtention de la licence d’agents. Il faut savoir en effet que les licences d’agents n’existent plus depuis 2015 et qu’elles ont tout simplement laissé la place à un simple système d’enregistrement d’intermédiaires.
Pour chaperonner tout cela, la Fifa a confié à une « commission des partenaires » le soin d’aboutir à des mesures réformant le marché des transferts. Une volonté de réunir ici l’ensemble des acteurs du football et de mettre à sa tête une présidence en la qualité du Canadien Victor Montagliani selon la volonté du président de la Fifa, Gianni Infantino.
L’heure des décisions approche et on sait que cette commission doit se réunir le 24 septembre à Londres. Ce sera alors le moment pour elle d’étudier des propositions préparées par une sous-commission, présidée par M. Montagliani et composée de cinq personnes. Ces 5 membres sont en fait composés en partie par Jonas Baer-Hoffmann, secrétaire-général Europe de la FifPro, Michele Centenaro, secrétaire général de la puissante Association des clubs européens (ECA), par le syndicat des joueurs professionnels ou encore l’Écossais Alasdair Bell, ex-directeur juridique de l’UEFA, proche d’Infantino. Ce dernier vient par la même occasion de remplacer le Suisse Marco Villiger au poste de directeur juridique de la Fifa. Une belle manière de fêter son entrée dans la cour des grands et au sein de cette commission que l’on appelle la « task-force ».
Alors qu’elle était interrogée par l’AFP sur ce sujet hier, jeudi 13 septembre 2018, la Fifa rappelle qu’elle a « lancé en 2017 une révision du système des transferts. ». La task-force étudie donc en ce moment même des changements potentiels dans différents secteurs. Dans le collimateur on retrouve alors le paiement des indemnités de solidarité aux clubs formateurs, la réglementation des intermédiaires, la protection des mineurs et les prêts ou encore tout ce qui gravite autour de la traçabilité des indemnités de transfert. Mais la Fifa souligne cependant « qu’aucune décision n’a encore été prise », à ce jour.
À présent, si certaines propositions sont adoptées le 24 septembre à Londres, elles seront alors soumises au Conseil de la Fifa. Il est le seul gouvernement de l’instance à prendre acte de ces demandes et à les traiter lors de la prochaine réunion prévue les 25 et 26 octobre à Kigali au Rwanda.
Mais il faut bien avouer que certaines propositions sont assez « loin de recueillir un consensus », selon cette même source anonyme interrogée par l’AFP jeudi. Parmi ces propositions qui font grincer des dents on retrouve la mise en place d’une limitation de la taille des équipes et le nombre de joueurs enregistrés, afin « de viser un équilibre compétitif » ou encore l’augmentation des indemnités de formation. Quoi qu’il en soit, cela ne touchera en rien le secteur du pari en ligne et vous pourrez donc continuer à miser en toute quiétude sur vos équipes favorites ou vos joueurs stars sur des sites de bookmakers très connus et reconnus comme Bet777 ou encore sur Circus.